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mercredi 9 novembre 2011

BURUNDI: LA FIERTÉ D'UNE NATION EST INCOMPATIBLE AVEC DES GUERRES FRATRICIDES

 La fierté d’une nation est incompatible avec des guerres fratricides
C’est avec beaucoup de tristesse que je viens d’apprendre que les fils et les filles  du Burundi ont repris des armes pour s’entretuer. Je me suis renseigné sur les mobiles de cette ignoble initiative, je me suis fait dire qu’il s’agit, notamment, de mécontentement d’un groupe de citoyens insatisfait des résultats électoraux récents qui ont reporté le Président Pierre NGURUNZIZA au pouvoir pour un deuxième mandat de cinq ans.
Personnellement, je trouve ce motif très petit et pas génial. Il me semble que les élections ont été déclarées libres et honnêtes par les observateurs impartiaux aussi bien nationaux qu’internationaux, comme en témoignent plusieurs dépêches de nouvelles et commentaires multisources publiés à ce moment-là. Évidemment, cinq ans c’est trop long pour les tenants de l’option guerrière… La patience est l’arme du Tout-Puissant.
Pour quelqu’un qui a été témoin et rescapé de la boucherie génocidaire de 1972 et qui s’est poursuivie en douce durant des années en passant par  l’assassinat du très regretté Président NDADAYE jusqu’au retour des forces vives du pays, quelqu’un qui a été aux premières loges du combat pour l’avènement de la justice au Burundi, combat pour lequel j’ai consacré énergies et intelligence et ai enduré des sacrifices sans nom, je me sens obligé d’en appeler à la raison du peuple Burundais d’oser taire les armes meurtrières et d’user plutôt de la langue pour résoudre les problèmes politiques et autres du moment et prévenir ceux de demain.
 Il est triste de constater que depuis plus d’une génération, notre région a été une région de production de misère, d’humiliation, de désolation et de ruines au lieu d’être une région de prospérité, de coopération, de progrès et de paix. Je crois que la population burundaise en a assez des opérations mortifères puisqu’elle a choisi le camp du dialogue politique pour une meilleure gouvernance élue démocratiquement par le peuple.
Je vous laisse méditer sur cette pensée d’un génie Africain, génie au vrai sens du mot et non pas comme on le galvaude aujourd’hui :
« Pendant que les grands peuples peuvent être en désaccord sur plusieurs points, ils sont capables de travailler ensemble, s’agissant de lutter pour leur noble cause; les petits peuples, eux, ils ont beau être d’accord sur tous les points pour leur noble cause; combattre la  pauvreté, soigner, loger, instruire le peuple, assurer la sécurité et la paix, notamment, ils sont incapables de travailler ensemble puisqu’ils luttent pour une petite tarte de gâteau imaginaire à long terme, voire à court terme » .
Mon ultime souhait est que la grande majorité silencieuse des Burundais choisissent le bon camp,  celui des grands peuples; car la fierté d’une nation est incompatible avec des guerres fratricides inutiles.

À bon entendeur, salut.

Augustin Assonga Mangapi
Citoyen d’Usumbura 
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